Depuis plusieurs années maintenant, le cheval revient travailler dans les vignes. De plus en plus de vignerons s’y intéressent et remettent en pratique ces méthodes utilisées dans le passé. Le principal intérêt du cheval dans la vigne est la grande précision de travail, chaque cep est individualisé.
Nous réalisons des travaux de buttage, de décavaillonnage et de griffage du sol dans des exploitations Bio ou en Biodynamie.
Nos chevaux sont dressés spécifiquement pour le labour des vignes. Le pas lent et sûr du cheval (entre 2,5 et 3 km/h) permet un travail précis et le respect des ceps de vignes. Sa maniabilité permet d’effectuer des labours sur tout type de terrain ainsi que dans des parcelles difficiles d’accès.
Les vignerons font appel à nos services pour labourer au cheval certaines parcelles afin de les valoriser. Nous travaillons soit dans des vieilles vignes où les enjambeurs ont du mal à passer, soit dans de jeunes vignes pour lesquelles nous assurons tout le travail du sol.
Ce travail permet de décompacter le sol et de l’ameublir sur 5 à 10 cm de profondeur, ainsi que de désherber le milieu du rang. Le passage répété de la sarcleuse limite la repousse de l’herbe qui concurrence la vigne.
Les fers de la sarcleuse sont interchangeables (fer plat, cœur, triangulaire, etc.), elle peut également être équipée d’inter-ceps.
Ce travail est réalisé de février à mi-août
C’est un labour qui permet désherber sous le rang (action favoriser par le buttage d’hiver). Le pas lent du cheval est un atout, car c’est un travail de précision et il nous permet d’individualiser chaque cep et de bien aller chercher la terre sous le rang. Les herbes qui ont repoussé après le buttage sont alors retournées et enfouies, les pieds de vignes sont dégagés.
Ce labour ne se réalise pas uniquement sur des sols préalablement buttés, il peut également se pratiquer sur des sols très tassé, ou fortement envahi par les mauvaises herbes.
Ce travail est réalisé dès février si le temps et l’état du sol le permettent.
Il consiste à verser une bande de terre vers les ceps, action qui va permettre de recouvrir les herbes situées au pied des ceps.
Grâce à l’action gel – dégel, le sol va se fragmenter et va donner au printemps un sol léger. Il est réalisé à l’automne ou en début d’hiver et peut être renouvelé au printemps.
Cette action permet de travailler le sol sous les ceps de chaque côté et ainsi conserver les bandes enherbées de l’inter rang.
Les deux outils symétriques se rétractent lorsque le tâteur touche le cep de vigne.
La précision du cheval nous permet de travailler des plantations de vigne non palissées et non protégées.
Seul le décavaillonnage est réalisé à quatre mains (une personne aux guides du cheval et une personne derrière la charrue), ce qui nous permet d’être extrêmement précis. Tout les autres travaux sont réalisés normalement.
Nous adaptons notre travail et nos outils en fonction des demandes de chaque vigneron.
Inter-cep possible si les plants sont protégés.
Avec un cheval de trait, les vibrations n’existent plus (elles accroissent la déstructuration des sols). Le cheval permet un désherbage complet mécanique du sol, même entre les pieds de vignes ; le vigneron n’a plus recours au désherbant chimique. La vie biologique, chimique et physique des sols est réactivée.
Le potentiel agronomique du sol est exploité. Avec une structure aérée, le ruissellement des excès de pluie est limité. Le sol est préparé à une meilleure infiltration de l’eau, qui permettra de constituer des réserves en profondeur. Enfin, le travail du sol par le cheval crée une structure de sol beaucoup plus adaptée à la santé de la vigne. Le système racinaire pénètre en profondeur. Cela lui offre une meilleure régulation de l’alimentation en eau. La vigne est plus vigoureuse.